Méditation quotidienne

Joie

Néhémie 8:1-3, 5-6, 8-10

Alors tout le peuple s’est rassemblé comme un seul homme sur la place qui fait face à la porte des eaux. Ils ont demandé au scribe Esdras d’apporter le livre de la loi de Moïse, prescrite par l’Éternel à Israël, et Esdras, qui était aussi prêtre, a apporté la loi devant l’assemblée. Celle-ci était composée d’hommes et de femmes, de tous ceux qui étaient aptes à la comprendre. C’était le premier jour du septième mois. Esdras a lu dans le livre depuis le matin jusqu’à la mi-journée, sur la place qui fait face à la porte des eaux, en présence des hommes et des femmes, de ceux qui étaient en âge de comprendre. Le peuple tout entier s’est montré attentif à la lecture du livre de la loi… Esdras a ouvert le livre de façon visible pour le peuple dans son entier – puisqu’il était surélevé par rapport à lui – et lorsqu’il a fait ce geste, tout le peuple s’est mis debout. Esdras a béni l’Éternel, le grand Dieu, et tous les membres du peuple ont répondu: «Amen! Amen!» en levant les mains, puis ils se sont prosternés et ont adoré l’Éternel, le visage contre terre… Ils lisaient distinctement dans le livre de la loi de Dieu et ils en donnaient le sens pour faire comprendre ce qu’ils avaient lu. Le gouverneur Néhémie, le prêtre et scribe Esdras et les Lévites qui donnaient des explications ont dit à l’ensemble du peuple: «Ce jour est un jour saint pour l’Éternel, votre Dieu. Ne prenez pas le deuil et ne pleurez pas!» En effet, le peuple tout entier pleurait à l’écoute des paroles de la loi. Ils ont ajouté: «Allez manger un bon repas et boire des liqueurs douces, en envoyant des parts à ceux qui n’ont rien préparé, car ce jour est un jour saint pour notre Seigneur. Ne soyez pas tristes, car c’est la joie de l’Éternel qui fait votre force.»

Je ne suis pas surpris que le peuple pleure. Cela a dû être terrible d’entendre la Parole de Dieu, peut-être pour la première fois de leur vie… et de réaliser à quel point ils s’étaient mal conduits, suffisamment pour que la nation entière mérite 70 ans d’exil !

Et comme ils pleuraient, les dirigeants leur ont dit : « Ne pleurez pas. Célébrez. Parce que c’est un jour saint, et la joie du Seigneur est votre force. »

Que signifie « la joie du Seigneur » ? Je suppose que cela pourrait vouloir dire « la joie que vous avez dans le Seigneur ». Nous avons certainement cette joie, même si nous avons péché – parce que le Seigneur notre Dieu est descendu du ciel pour être notre Sauveur, Jésus. Il nous aime tellement qu’Il est venu être l’un de nous – et souffrir, mourir et ressusciter, pour effacer tous nos péchés. Nous n’avons plus à pleurer, quoi que nous ayons fait, parce que Jésus s’en est occupé. Et donc Lui-même est notre joie pour toujours.

Mais on peut aussi comprendre ces mots d’une autre manière. Ils pourraient signifier « la joie que le Seigneur a en vous ». Et c’est aussi juste – parce que grâce à l’œuvre de Jésus, nous ne sommes plus des exilés – nous sommes les enfants de Dieu Lui-même, aimés et les bienvenus pour toujours dans la maison de notre Père. Quand Il nous regarde, Il n’est pas en colère. Il nous appelle précieux à Ses yeux, bien-aimés et honorés (voir Ésaïe 43:4). Dans un cas comme dans l’autre, nous avons des raisons de célébrer !

PRIONS : Seigneur, Tu es ma joie. Fais-moi Tien. Amen.

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Questions de réflexion :

  1. Quelle personne vous provoque de la joie? Pourquoi ?
  2. Quand Dieu vous pardonne, comment vous sentez-vous ? Pourquoi ?
  3. Comment exprimez-vous votre joie dans le Seigneur par vos actions ?

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Méditation écrite par le Dr Kari Vo. Traduite par L’Heure Luthérienne. Droits d’auteur détenus par International Lutheran Laymen’s League, utilisés avec la permission de Lutheran Hour Ministries, tous droits réservés.

 

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