23 février 2025
« Alléluia, tu retentis, Jérusalem vraie et libre ; Alléluia, mère joyeuse, tous tes enfants chantent avec toi, Mais nous voilà exilés pleurant près des eaux de Babylone.
« C’est pourquoi, dans nos hymnes, nous te supplions, sainte Trinité, De nous faire garder un jour ta Pâque avec tes fidèles et saints en haut ; Là, te chanter à jamais l’alléluia dans la joie. »
Bientôt nous arriverons au Mercredi des Cendres, le début du temps du Carême. Le dernier dimanche avant le Mercredi des Cendres, de nombreuses églises diront ou chanteront « Alléluia ! » une dernière fois, mettant de côté ce mot de louange pour la saison du Carême. Puis, le matin de Pâques, les églises retentiront à nouveau de cris de louange : « Le Christ est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité ! Alléluia ! »
Le Carême est une saison de repentance, un temps de contrition pour le péché, les péchés que notre Sauveur a portés dans Son corps sur la croix. Notre louange pour Jésus continue, mais pendant les semaines solennelles du Carême, nous ne laissons pas nos alléluias partager l’espace avec nos prières de repentance.
Bien que nous mettions de côté nos alléluias pour une courte période, ce mot résonne sans fin dans la ville céleste, la « Jérusalem vraie et libre ». Dans son épître aux chrétiens de Galatie, l’apôtre Paul compare la vie dans l’esclavage du péché et de la loi à la ville terrestre de Jérusalem. Dans le baptême, nous sommes nés de nouveau, libérés en Christ du péché et de la mort. Quel que soit l’endroit où nous sommes nés sur terre, par le baptême nous avons une nouvelle ville natale ! Comme Paul l’écrit, « La Jérusalem d’en haut est libre, c’est elle qui est notre mère » (Galates 4:26). Nous sommes enfants de Dieu, et nous vivrons pour toujours en Sa présence dans la ville céleste – c’est là que nous appartenons ! C’est notre véritable foyer !
Pour l’instant, nous sommes des exilés, vivant loin de chez nous, mais toujours au service de notre Seigneur crucifié et ressuscité. Notre cantique fait référence à un psaume qui était le chant douloureux des exilés vivant dans un pays étranger, loin de Sion, la ville de Jérusalem qu’ils aimaient : « Sur les bords des fleuves de Babylone, nous étions assis et nous pleurions en nous souvenant de Sion. » (Psaume 137:1).
Pour un petit moment, nous vivons comme des exilés loin de notre foyer dans la Jérusalem céleste. Bien que nous ne chantions pas l’alléluia pendant quelques semaines, notre louange à Jésus-Christ ne finira jamais. Alors que Jésus était suspendu à la croix, Il a crié dans la prière, en utilisant les mots d’un psaume : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Psaume 22:1a). Ce même psaume tragique et triomphant, qui décrit si clairement la crucifixion de notre Seigneur, s’exclame aussi en louange à Dieu : « Pourtant tu es le Saint, tu sièges au milieu des louanges d’Israël. » (Psaume 22:3). Nos alléluias sont silencieux pour un temps, mais tout au long du Carême, alors que nous suivons Jésus sur le chemin de la croix, Il reste assis sur le trône de nos louanges.
PRIONS : Jésus, mes alléluias sont silencieux pour l’instant, mais ma louange pour Toi ne s’arrêtera jamais. Amen.
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Questions de réflexion :
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Méditation basée sur le cantique 417 du Lutheran Service Book, «Alleluia, Songs of Gladness », écrite par le Dr Carol Geisler. Traduite par L’Heure Luthérienne. Droits d’auteur détenus par International Lutheran Laymen’s League, utilisés avec la permission de Lutheran Hour Ministries, tous droits réservés.