Proverbes 8.1, 4, 22, 27-31

« La sagesse ne crie-t-elle pas ? L’intelligence n’élève-t-elle pas sa voix ? … C’est vous, hommes, que j’appelle, et ma voix s’adresse aux fils de l’homme. … L’Éternel m’a créée la première de ses œuvres, avant ses œuvres les plus anciennes. … Lorsqu’Il disposa les cieux, j’étais là ; lorsqu’Il traça un cercle à la surface de l’abîme, lorsqu’Il fixa les nuages en haut, et que les sources de l’abîme jaillirent avec force, lorsqu’Il donna à la mer ses limites, pour que les eaux n’en franchissent pas les bords, lorsqu’Il posa les fondements de la terre, j’étais à l’œuvre auprès de Lui, et je faisais tous les jours ses délices, jouant devant Lui tout le temps, jouant dans le monde habité, et trouvant mon plaisir parmi les fils de l’homme. »

Avez-vous déjà regardé une vieille photo sans légende, en essayant de deviner qui s’y trouve ? Autrefois, vous saviez qui c’était ; mais maintenant, vous scrutez les vêtements, le visage, la coiffure, cherchant à en retrouver l’identité. Est-ce un ancien camarade de classe ? Un cousin ? Un amour oublié dont le visage vous semble si familier ?

Ce chapitre des Proverbes nous propose une énigme similaire. Il décrit quelqu’un qui nous semble très familier… si seulement nous pouvions mettre un nom sur Lui ! Qui est donc cette Sagesse dont parle ce poème ?

Beaucoup y voient une description poétique de Jésus. On le pense notamment parce que le poème dit que la Sagesse a été « enfantée » avant toute création. Cela fait penser à Jésus, le Fils unique engendré du Père, qui n’a pas été créé comme nous. On pense aussi à ce lien à cause des paroles de l’apôtre Paul dans 1 Corinthiens 1, où il écrit : « Nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs et folie pour les païens, mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu » (1 Corinthiens 1.23-24).

Il y a d’autres indices qui font penser à Jésus. La Sagesse est présente à la création, « comme un maître d’œuvre » aux côtés de Dieu (Proverbes 8.30b). Cela ne vous rappelle-t-il pas le premier chapitre de Jean ? « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu… Tout a été fait par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle » (Jean 1.1, 3).

La Sagesse dit aussi : « Je faisais tous les jours ses délices, jouant devant Lui tout le temps, jouant dans le monde habité, et trouvant mon plaisir parmi les fils de l’homme » (Proverbes 8.30b-31).

Voilà qui ressemble vraiment à Jésus ! Car Dieu le Père aime Son Fils et trouve en Lui toute sa joie — nous le savons par Ses paroles lors du baptême de Jésus : « Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, en qui J’ai mis toute Mon affection » (Matthieu 3.17b). Et nous savons combien Jésus prend plaisir en nous, les créatures que Dieu a formées. Il n’existe pas de plus grand amour que le sien, car alors que nous nous étions détournés de Dieu, Jésus a souffert, est mort, et est ressuscité pour nous pardonner et nous ramener à Dieu.

PRIONS : Cher Sauveur, est-ce Ton portrait ? Car il Te ressemble tant. Apprends-moi à T’aimer de tout mon cœur, toujours. Amen.

Questions de réflexion :

1. As-tu de vieilles photos dont tu ne sais plus qui elles représentent ?
2. Comment fais-tu pour essayer de retrouver l’identité de ces personnes ?
3. Si quelqu’un te demandait de décrire Jésus, quels mots ou expressions utiliserais-tu ?

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Méditation écrite par le Dr Kari Vo. Traduite par L’Heure Luthérienne. Droits d’auteur détenus par International Lutheran Laymen’s League, utilisés avec la permission de Lutheran Hour Ministries, tous droits réservés.