Marc 4.38-41

« Lui [Jésus] dormait à l’arrière sur le coussin. Ils Le réveillèrent et Lui dirent : “Maître, cela ne Te fait rien que nous soyons en train de mourir ?” Il Se réveilla, menaça le vent et dit à la mer : “Silence ! Tais-toi !” Le vent tomba, et il y eut un grand calme. Puis Il leur dit : “Pourquoi avez-vous si peur ? N’avez-vous pas encore de foi ?” Ils furent saisis d’une grande crainte, et ils se disaient les uns aux autres : “Qui est donc cet homme, pour que même le vent et la mer Lui obéissent ?” »

« Jésus, cela ne Te fait rien ? » — Cette question, posée il y a deux mille ans, continue encore de résonner aujourd’hui. Car chaque fois que nous sommes pris dans une catastrophe naturelle, un accident ou une maladie, la tentation revient : « Jésus, cela ne Te fait rien ? » Quand les gens se demandent où est passé Dieu, quand ils disent : « Si Dieu est amour, pourquoi ne met-Il pas fin à tout cela ? », ils ne font que reformuler la question des disciples : « Jésus, cela ne Te fait rien ? »

La vérité, c’est que personne ne se soucie davantage de nous que Jésus. Écoutez-Le alors qu’Il souffre intensément, prenant soin de Sa mère, pardonnant à ceux qui Le crucifient, et accueillant un criminel mourant dans le paradis (voir Jean 19.25-27 ; Luc 23.34, 43). Oui, Jésus Se soucie profondément. C’est Son amour qui — après avoir accompli la Loi que nous avons transgressée, après avoir résisté à toutes les tentations du diable — Lui a permis de proclamer avec assurance : « Tout est accompli ! »

Oui, Jésus Se soucie de nous. À peine réveillé, Il est debout, apaisant les flots déchaînés autour des disciples. Mais d’autres tempêtes viendraient, et leur foi dans ces moments-là ne fut pas plus brillante que sur la mer de Galilée. Quand Jésus leur demanda de veiller et prier avec Lui, ils s’endormirent. Quand Il fut arrêté, ils prirent la fuite. Lorsqu’Il fut crucifié, ils se cachèrent. Et même après Sa résurrection, ils mirent du temps à comprendre.

Mais il arriva un moment où, touchés par la puissance du Saint-Esprit, ils reçurent la foi et la compréhension. Par la grâce de Dieu, ils furent transformés : ces agneaux craintifs devinrent des lions du Seigneur, annonçant le Christ vainqueur à un monde ravagé par le péché et désespérément en besoin de salut.

Et ce message, vous et moi avons besoin de l’entendre aussi. Dans les tempêtes de la vie, lorsque la peur nous étreint, quand nous doutons de pouvoir tenir encore une journée — voire une heure — nous avons besoin d’entendre Jésus. Comme pour les disciples autrefois, Il Se lèvera et apaisera la tempête. Parfois, Il fera disparaître la tempête. D’autres fois, Il nous donnera la force de la traverser. Mais dans tous les cas, avec Jésus, nous tiendrons bon. Et nous tiendrons jusqu’au jour où Il nous conduira en sécurité dans le port céleste. Ce jour-là, si nous regardons en arrière, nous Le louerons pour toutes les tempêtes qu’Il aura apaisées dans notre vie.

PRIONS : Père céleste, Tu as envoyé Ton Fils pour apaiser les tempêtes de nos vies. Apprends-nous à Lui faire confiance. Nous Te prions en Son nom. Amen.

______________________

Questions de réflexion :

1. Il est facile d’oublier à quel point Dieu prend soin de nous. Comment restez-vous concentré sur Son amour pour vous ?
2. Pensez-vous que vous auriez douté de Jésus après L’avoir vu calmer la tempête ? Pourquoi les disciples ont-ils continué à lutter dans leur foi ?
3. Y a-t-il un personnage biblique qui vous inspire par sa fidélité au milieu des épreuves ?

______________________

Méditation extraite du sermon « Jésus, cela ne Te fait rien ? » du pasteur Kenneth Klaus. Traduite par L’Heure Luthérienne. Droits d’auteur détenus par International Lutheran Laymen’s League, utilisés avec la permission de Lutheran Hour Ministries, tous droits réservés.