1 juillet 2025
Ésaïe 66.10-14
[Le Seigneur déclare :] « Réjouissez-vous avec Jérusalem, soyez dans l’allégresse à cause d’elle, vous tous qui l’aimez ! Réjouissez-vous avec elle dans une allégresse partagée, vous tous qui menez deuil sur elle, afin que vous soyez allaités et rassasiés par son sein qui console, afin que vous savouriez avec délices la plénitude de sa gloire. » Car voici ce que dit l’Éternel : « Je dirigerai la paix vers elle comme un fleuve, et la gloire des nations comme un torrent débordé, et vous serez allaités, vous serez portés sur la hanche, et caressés sur les genoux. Comme un homme que sa mère console, ainsi je vous consolerai : vous serez consolés dans Jérusalem. Vous le verrez, votre cœur se réjouira, et vos os reprendront vigueur comme l’herbe ; la main de l’Éternel se fera connaître à ses serviteurs, mais il s’indignera contre ses ennemis. »
Il m’est impossible de lire ce passage sans me rappeler l’année où j’ai allaité mon fils. Il est né en avance, et il devait manger toutes les 90 minutes. J’avais l’impression de ne faire que ça, l’allaiter !
Et parce que la grossesse avait été difficile et la première année éprouvante, j’ai pris conscience à quel point les mères allaitantes et leurs bébés sont fragiles. Tant de choses peuvent perturber cette relation. Si la mère mange mal, si le bébé est malade, si la famille ne vit pas dans un environnement sûr, s’il y a du stress ou un danger constant — alors la production de lait peut diminuer, et le bébé en souffre.
Mais ce n’est pas l’image que Dieu nous donne ici. Dans ce passage, Jérusalem apparaît comme une mère heureuse de nombreux enfants, tous croyants dans le Seigneur. Il n’y a ni pénurie, ni stress, ni peur, ni danger, ni désastre ; seulement la paix, le réconfort et la joie. Comment est-ce possible ?
Car quiconque a lu l’Ancien Testament sait combien Jérusalem est souvent tenue pour responsable des fautes de son peuple. On y a vu de tout, de l’idolâtrie au cannibalisme au fil des siècles — et enfin, bien sûr, le rejet de Jésus, le Messie, et sa mort juste à l’extérieur des murailles. Je m’attendrais à voir cette ville détruite et abandonnée pour toujours, pas transformée en mère heureuse d’enfants ! Que s’est-il passé ?
Ce qui s’est passé, c’est le Seigneur. Il sait que le cœur humain ne changera pas de lui-même ; nous nous égarons constamment. Mais dans sa bonté et son amour, Il a choisi de pardonner et de sauver Jérusalem — et, avec elle, toute l’humanité. Il dit : « Je dirigerai la paix vers elle comme un fleuve… Comme un homme que sa mère console, ainsi je vous consolerai… et la main de l’Éternel se fera connaître à ses serviteurs. »
La main de l’Éternel se fait connaître à ses serviteurs — et c’est une main qui porte les marques des clous de la croix. Car c’est là la bonté aimante que Dieu a pour nous, un amour plus grand que celui d’une mère pour ses enfants — un amour qui a conduit Dieu à venir dans ce monde pour souffrir, mourir et ressusciter comme notre Sauveur. Et son Nom parmi nous est Jésus — « Le Seigneur est salut ». Car c’est ce qu’Il a choisi d’être pour nous.
PRIONS : Seigneur, merci de nous aimer et de nous sauver. Aide-moi à me réjouir en Toi. Amen.
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Questions de réflexion :
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Méditation écrite par le Dr Kari Vo. Traduite par L’Heure Luthérienne. Droits d’auteur détenus par International Lutheran Laymen’s League, utilisés avec la permission de Lutheran Hour Ministries, tous droits réservés.