Ecclésiaste 1.2, 12-14 ; 2.18-20, 22-25

« Comble de l’inconsistance, dit l’Ecclésiaste, comble de l’inconsistance, tout n’est que fumée ! […] Moi, l’Ecclésiaste, j’ai été roi sur Israël, à Jérusalem. J’ai appliqué mon cœur à rechercher et à explorer par la sagesse tout ce qui se fait sous le ciel : c’est une occupation pénible que Dieu donne aux humains. J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil, et voici : tout n’est que fumée et poursuite du vent. […] J’ai détesté tout le travail que j’ai fait sous le soleil, et que je dois laisser à l’homme qui sera après moi. Et qui sait s’il sera sage ou stupide ? Pourtant il dominera sur tout ce que j’ai fait sous le soleil en y mettant ma sagesse. C’est aussi de la fumée. Alors j’en suis venu à désespérer de tout le travail que j’avais fait sous le soleil. […] Que retire en effet l’homme de toute la peine et de tous les tourments qu’il se donne sous le soleil ? Tous ses jours ne sont que douleurs, et son travail n’est que souffrance ; même la nuit son cœur ne connaît pas de repos. C’est aussi de la fumée. Il n’y a rien de mieux pour l’homme que de manger, de boire et de jouir du bien-être au milieu de son travail. Mais j’ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu : en effet, qui peut manger et qui peut jouir sans lui ? »  

Nous ne savons pas avec certitude qui est l’auteur de l’Ecclésiaste, même si la tradition l’attribue à Salomon. Mais quel qu’il soit, une chose est claire : il est profondément frustré.

Voici un homme qui observe le monde en mobilisant toute sa raison et sa philosophie humaine… et cela ne suffit pas. La seule lueur d’espoir surgit lorsqu’il évoque Dieu : « En effet, qui peut manger et qui peut jouir sans lui ? » Et c’est profondément vrai. Essayez de vivre avec une maladie digestive et voyez combien la vie vous paraît agréable !

Alors, si nous poursuivons cette mince lueur d’espérance, et que nous tournons notre regard vers Dieu : y a-t-il de l’espoir pour nous ? Y a-t-il un sens à nos vies ? Grâce à Jésus, la réponse est oui.

Nous ne pouvons pas réparer ce monde brisé ni nos vies brisées. Mais Dieu le peut. Et c’est pourquoi il est venu dans notre monde en la personne de Jésus-Christ. Il est le sens, l’espérance et la vie en personne, venu envahir notre monde pour le transformer à jamais — car désormais, nos vies comptent réellement. Elles comptent pour lui, et nous en avons la preuve : il a donné sa propre vie pour nous — il a souffert, est mort et est ressuscité afin de faire de nous son peuple.

Nous ne trouverons jamais la réponse à nos problèmes en restant dans ce monde. Mais nous trouvons tout ce dont nous avons besoin en Jésus, qui est venu de l’extérieur — pour que nous puissions, nous aussi, échapper au piège de l’absurdité et trouver une vie véritable, pleine de sens, dans son Royaume.

PRIONS : Seigneur, tu donnes un sens à ma vie. Garde mes yeux et mon cœur fixés sur toi. Amen.

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Questions de réflexion :

1. Quels domaines de ta vie te semblent aujourd’hui une perte de temps ?
2. Quand tu ressens de la frustration, comment fais-tu face ?
3. En quoi Jésus change-t-il quelque chose à tes frustrations ?

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Méditation écrite par le Dr Kari Vo. Traduite par L’Heure Luthérienne. Droits d’auteur détenus par International Lutheran Laymen’s League, utilisés avec la permission de Lutheran Hour Ministries, tous droits réservés.