6 octobre 2025
Psaume 111.4-6
Il a laissé le souvenir de ses merveilles. L’Eternel fait grâce, il est rempli de compassion. Il a donné de la nourriture à ceux qui le craignent, il se souvient toujours de son alliance. Il a montré à son peuple la puissance de ses œuvres en lui donnant l’héritage d’autres nations.
La nourriture occupe souvent une place importante dans nos célébrations. Celui qui fête son anniversaire espère peut-être un gâteau spécial ou un repas dans son restaurant préféré. Les invités sont accueillis avec un dîner particulier. À Noël, nous préparons des douceurs festives. Pour Pâques, ce sont parfois les plats favoris de la famille qui sont mis à l’honneur lors des retrouvailles.
Dieu a « fait des prodiges mémorables » pour le peuple d’Israël. Le Seigneur a instauré des fêtes annuelles pour rappeler, année après année, ses œuvres puissantes. Par ces célébrations, le peuple se souvenait de tout ce que Dieu avait accompli pour le sauver. La fête de la Pâque commémorait l’œuvre salvatrice de Dieu qui avait libéré Israël de l’esclavage en Égypte. Cette nuit-là, le sang des agneaux marquait les linteaux et les montants des portes des maisons israélites. Dieu passa au-dessus de ces maisons marquées par le sang, épargnant les Israélites lors de la mort des premiers-nés d’Égypte. Chaque année, des agneaux étaient immolés lors de la Pâque. On mangeait du pain sans levain, rappelant la précipitation avec laquelle les Israélites avaient dû quitter l’Égypte, sans le temps de laisser lever le pain. À propos de cette fête, Dieu déclara : « Vous rappellerez le souvenir de ce jour en le célébrant par une fête en l’honneur de l’Éternel ; cette célébration sera une prescription perpétuelle pour vous au fil des générations. » (Exode 12.14).
Dieu nous a aussi donné un festin commémoratif, une célébration d’alliance qui nous est offerte par sa grâce et son pardon. La nuit précédant sa mort sur la croix, Jésus mangea la Pâque avec ses disciples. Il leur donna, et à nous aussi, une nouvelle fête, un repas sacré en mémoire de ses œuvres merveilleuses — et bien plus qu’un simple souvenir ! Jésus est l’Agneau de Dieu qui a offert sa vie en sacrifice pour nous libérer de l’esclavage du péché. Il est l’Agneau vivant qui, dans le Sacrement de la Sainte Cène, nous donne son corps et son sang, donnés et versés pour le pardon de nos péchés. Chaque fois que nous participons à ce saint repas, nous « annonçons la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens 11.26b). En recevant le corps et le sang de Jésus pour le pardon de nos péchés, nous nous souvenons de ses œuvres merveilleuses et de son sacrifice pour nous sauver. Comme le sang des agneaux marquait autrefois les portes des Israélites, le sang de Jésus, l’Agneau de Dieu, marque désormais nos vies. Dans ce repas sacré que nous appelons la Sainte Cène, notre Seigneur donne de la nourriture à ceux qui le craignent; il se souvient toujours de son alliance.
PRIONS : Jésus, Agneau de Dieu, je reçois ta sainte Cène avec reconnaissance et louange. Amen.
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Questions de réflexion :
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Méditation écrite par le Dr Carol Geisler. Traduite par L’Heure Luthérienne. Droits d’auteur détenus par International Lutheran Laymen’s League, utilisés avec la permission de Lutheran Hour Ministries, tous droits réservés.